Des progrès dans la prise en charge
Ces dernières années, la médecine a fait de grands progrès dans le traitement des AVC en phase aiguë, grâce à des protocoles d’urgence permettant de limiter les séquelles. Mais tout repose sur la rapidité d’intervention.
« La bouche qui se tord, un bras ou une jambe soudainement moins forts, ou encore une faiblesse brutale des trois membres : ces signes doivent alerter immédiatement », prévient le professeur Pierre Garnier, neurologue au CHU Nord de Saint-Étienne. Le réflexe à adopter est clair : composer le 15 sans attendre, afin que le patient soit pris en charge dans les minutes qui suivent.
Prévenir plutôt que guérir
Si l’AVC peut survenir brutalement, certains facteurs de risque peuvent être dépistés et maîtrisés. « Il faut surveiller la tension artérielle, le cholestérol, le taux de sucre, éviter le tabac et pratiquer une activité physique régulière », rappelle le professeur Garnier.
Dans la Loire, le nombre de cas reste dans la moyenne nationale, mais la vigilance demeure essentielle, notamment avec une population vieillissante.
B. Maestracci







