Ils étaient plusieurs centaines ce samedi matin devant le centre hospitalier de Feurs à manifester contre la fermeture du service des urgences. Personnel médical, mais aussi riverain craignent pour leur futur. En cause, la loi Rist, qui plafonne le salaire des intérimaires dans les hôpitaux publics. Mais pour eux, ce n'est qu'un simple prétexte. "J'ai envie d'aller crier en haut pour qu'ils nous entendent", témoigne Christelle, infirmière au CH de Feurs. "À un moment donné il faut se réveiller et parler en tant qu'humain. La santé c'est avant tout une histoire d'humanité."
Jean-Pierre Taite hué, Jean-Claude Tissot applaudit
Une dizaine d'élus se trouvaient à la manifestation. Jean-Pierre Taite, hué par la foule n'a pas souhaité prendre la parole. Le sénateur de la Loire, Jean-Claude Tissot a quant à lui apporté son soutien. Il doit rencontrer le ministre de la santé dans la semaine. "Je ne sais pas ce qu'il va nous dire. L'espoir est mince mais il est présent."
Pour l'heure, la fermeture du service des urgences du Centre Hospitalier de Feurs est prévue pour le 3 avril prochain.
Nathan VACHER