"Impressionnés", c'était la réaction du couple Chaize lors de cette rencontre avec Annie Genevard. La ministre de l'Agriculture a décidé elle-même de visiter leur production, soulignant les nombreux atouts de leur exploitation. Nathalie et Sébastien Chaize pratiquent une polyculture-élevage biologique.
Annie Genevard a salué ce modèle "qui est remarquable", a-t-elle déclaré. "Elle coche beaucoup de cases : polyculture-élevage, bio, diversité d'animaux, et production de fromage patrimonial. C'est un modèle vertueux et prometteur pour l'avenir de la profession". Elle souhaite mettre en lumière l'importance de soutenir des pratiques agricoles qui respectent l'environnement tout en étant économiquement viables.
Des défis financiers persistants
Malgré ces succès, les Chaize font face à des défis financiers, notamment en ce qui concerne les coûts des contrôles pour maintenir leur Appellation d'Origine Protégée (AOP). "Niveau financier, c'est très compliqué", explique Sébastien Chaize. Les contrôles nécessaires pour garantir la qualité et l'authenticité de leurs produits représentent une part importante de leur budget annuel, rendant difficile l'attraction de nouveaux producteurs.
La ministre a reconnu ces difficultés : "Et oui, le coût des contrôles..." a-t-elle répondu, soulignant la nécessité de trouver des solutions pour alléger ce fardeau financier. Le souhait de l'agriculteur a porté sur la possibilité que l'État prenne en charge ces coûts pour soutenir les producteurs.
Vers des solutions futures
Les producteurs espèrent que des solutions concrètes émergeront de ces échanges. "Nous devons nous revoir rapidement pour trouver des solutions", a conclu Sébastien Chaize, optimiste quant à la possibilité de discussions futures avec les conseillers de la ministre.
La visite de la ministre s'est poursuivie avec un passage dans un lycée agricole et chez un arboriculteur de pommes au Bessey dans le Pilat.
T.RIVIERE