Six plaintes ont été déposées dans l'affaire des piqûres en boîte de nuit. Selon le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini, "la dernière victime, de ce week-end, se serait fait piquer selon ses déclarations, dans le ressort du Parquet de Saint-Etienne, une discothèque dont le nom est le Must". Les autres, ont déposé plainte après une soirée au T-Dansant, une boite de nuit de Roanne.
"Des rumeurs infondées circulent"
Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la direction du Must se défend et assure qu'à "ce jour, aucune piqûre n'a été recensée au Mustclub (42)". Inquiet pour sa réputation, l'établissement parle de "rumeurs infondées (qui) circulent sur les réseaux et même dans les médias." De son côté, le Procureur de la République de Roanne a assuré que les établissements de nuit n'étaient pas mis en cause dans cette affaire de piqûres, à la suite de laquelle il a ouvert une enquête sur la double qualification : administration de substances nuisibles avec préméditation et administration de violences avec préméditation.
Plus de vigilance pour empêcher les piqûres
Dans son communiqué, le Must assure avoir "mis en place des systèmes de fouilles encore plus poussées dès l’entrée de la discothèque. Ainsi que des protections de verres pour la sécurité de nos clients. De plus le système de vidéo surveillance est renforcé afin d’être vigilant à tout moment." Rappelons qu'à ce jour, seule une victime, ayant déposé plainte à Roanne, aurait ingéré du GHB. Les autres analyses n'ont pas révélées la présence de drogues, d'opiacés ou de médicaments.