Hrayr Tadevosyan n'a jamais vu Saint-Chamond. Il n'a pas de parents originaire de la Loire, mais est simplement un soldat de 27 ans au moment de son emprisonnement arbitraire par les autorités azerbaïdjanaise. Aujourd'hui, pourtant, la Ville de Saint-Chamond s'engager à oeuvrer pour sa libération, après le conflit au Haut-Karabagh.
Une signature avant tout symbolique
C'est après avoir échangé avec les représentants du collectif Libertas que le maire de Saint-Chamond, Hervé Reynaud, a proposé une délibération au conseil municipal de la Ville : l'engagement de parrainage de l'un des 38 soldats arméniens officiellement retenus depuis la guerre des 44 jours, à l'automne 2020. Un engagement validé à l'unanimité du conseil municipal.
C'est donc Hrayr Tadevosyan qui sera parrainé par Saint-Chamond. Un engagement avant tout symbolique puisque le but est de communiquer sur ces actes arbitraires et le traitement inhumain porté à ses prisonniers. Mais aussi dénoncer les violations du droit international, car le conflit est terminé entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Car au-delà de ces-derniers, ce sont 120 000 habitants du Haut-Karabagh qui sont couper du reste du monde, et rationnés concernant la nourriture.
Notez enfin que cinq autres municipalités de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont signé une convention de parrainage avec d'autres soldats, dont Lyon et Valence.