La faiblesse des débits, en particulier du Gier et de la Coise, sont pointés du doigt par les services de l'Etat. Le département de la Loire passe donc en niveau de vigilance pour préserver la ressource en eau : tous les usagers sont ainsi invités à limiter leur consommation d’eau "dans le cadre d’une gestion responsable de la ressource" (éviter d'arroser en plein jour et de laver les voitures, notamment).
Si les débits des cours d’eau poursuivent leur baisse, ils pourront passer sous le seuil
d’alerte dans les jours à venir : des mesures de restriction des usages de l’eau pourront alors être prises sur certains secteurs du département, prévient la préfecture de la Loire.
Contrairement à la plupart des départements, la Loire ne dispose que de peu de nappes phréatiques, ce qui rend sa situation particulière. C’est pourquoi de nombreux barrages ont été construits pour stocker les débits hivernaux des cours d’eau, à destination soit de la production d’eau potable, soit pour des usages économiques, et en particulier agricoles.
Ainsi, un peu plus de la moitié des communes est alimentée par de l’eau superficielle
(cours d’eau ou retenues) tandis que l’autre moitié puise sa ressource dans l’eau souterraine (sources et nappes). 80 % de la population ligérienne consomme de l’eau potable qui provient d’une ressource superficielle, c’est-à-dire directement prélevée dans une rivière ou dans une retenue de stockage.