"C'est l'affaire de tous, c'est un véritable effort collectif". Et non, la Préfète de la Loire, Catherine Séguin ne parle pas de COVID mais de l'usage de l'eau dans la Loire : "sur tout le département, l'indice d'humidité dans les sols est 50% en dessous de la normal. Dans certains secteurs, il est même à 80 % en dessous du seuil de sécurité."
"Des mesures fortes et sévères"
Cet après-midi, la préfecture de la Loire a convié tous les journalistes à une conférence de presse pour parler du nouvel arrêté qui sera déposé ce mardi 26 juillet. C'est le troisième arrêté déposé cet été suite à la sécheresse du sol ligérien : "Nous prenons des mesures fortes et sévères car nous n'avons pas le choix. La situation peut en plus davantage se dégrader dans les semaines à venir car Météo France n'annonce pas de pluie." Deux secteurs ont donc été placés en "crise", soit le niveau d'alerte à la sécheresse le plus haut. C'est seulement la deuxième fois que ce cas de figure arrive. La dernière fois qu'un secteur atteigne le niveau de "crise", c'était pendant l'été 2020.
Des mesures de restriction d'eau comme unique solution
Pour lutter contre cette sécheresse et le manque d'eau, des mesures de restriction d'eau ont été établies :
Ce que l'on peut retenir sur ces tableaux, c'est qu'il est interdit de laver sa voiture, ou d'arroser les pelouses et les terrains de sports dans les secteurs en "crise". Impossible non plus de remplir sa piscine si c'est à partir d'un milieu naturel (cours d'eau, puits privés). On note par contre que les golfs ont la chance de pouvoir être arrosés.
Des contrôle quotidiens pour vérifier l'application des mesures
"Tous les jours, des contrôles vont avoir lieu. C'est le seul moyen que toutes ces mesures soient respectées par tout le monde !" explique la Préfète. Et si les restrictions ne sont pas appliquées, une amende allant jusqu'à 1 500 € devra être payé par le particulier. Pour les entreprises, l'amande maximum s'élève à 7 500 €.