Le parquet a rendu son réquisitoire définitif dans ce dossier révélé par Médiapart en août 2022. Il demande le renvoi du maire de Saint-Etienne devant le tribunal correctionnel pour "chantage, soustraction, détournement de fonds publics par un dépositaire de l'autorité publique et participation à une association de malfaiteurs", a-t-il précisé dans un communiqué transmis à l'AFP.
Le maire et 3 autres accusés
Le parquet a également requis un procès contre 3 anciens proches du maire soupçonnés d'avoir organisé le tournage de la sextape: son ex-directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l'éducation, Samy Kefi-Jérôme, et l'ex-compagnon de ce dernier, Gilles Rossary-Lenglet, qui avait révélé l'affaire.
Un non-lieu pour les responsables d'associations culturelles
En revanche, le parquet lyonnais requiert un non lieu contre 4 autres personnes mises en examen par les magistrats instructeurs, des couples à la tête d'associations stéphanoises soupçonnées d'avoir servi à rémunérer les auteurs de la sextape en échange de prestations fictives financées par la mairie.
Il revient désormais au juge d'instruction, qui a clos son enquête le 12 février, d'ordonner un procès ou non.