"Aujourd'hui rien n'empêche le bon fonctionnement des institutions... Le travail se déroule normalement, en dépit de toutes les attaques dont je fais l'objet. Aucun dossier n'est bloqué", affirme Gaël Perdriau. "Il y a une majorité de la majorité qui me soutient, très clairement". Dans le même temps, l'ex-LR reconnait être "dans une situation extrêmement difficile": "aujourd'hui il y a une supposée victime avec une version des faits qui a été délayée dans les médias et moi qui suis le supposé coupable, avec (...) des élus qui ont sans doute un intérêt et un certain nombre de médias qui ont déjà rendu leur jugement".
Gaël Perdriau clame toujours son innocence
"Je n'ai jamais fait de chantage à Gilles Artigues. Pour obtenir quoi ? A ce jour, d'ailleurs je n'en connais toujours pas le mobile, il n'a jamais été avancé dans l'accusation", affirme le maire et président de Saint-Etienne Métropole, rappelant avoir soutenu son ex-adjoint "à toutes les élections auxquelles il a souhaité être candidat". "Il les a toutes perdues (...) et donc il est certain qu'il n'avait plus aucune influence et que je n'avais pas besoin de cela".
"Je subis un acharnement avec des intérêts politiques partagés, mon avocat a transmis au juge un témoignage très clair (...) qui démontre que la publication des articles de Mediapart s'inscrit dans une logique politique beaucoup plus ancienne impliquant Gilles Artigues et des personnes extrêmement proches de Laurent Wauquiez sur le plan politique", déclare Gaël Perdriau dans cet entretien à l'AFP et au Progrès.