La préfète de la Loire a réuni le 18 mars les représentants des filières potentiellement concernées et impactées par les conséquences de la crise russo-ukrainienne. À l’issue de cette rencontre, 3 groupes de travail ont été constitués : agriculture, BTP et métallurgie, secteurs d’activité les plus directement et immédiatement impactés. Ce vendredi 15 avril, le groupe de travail dédié à la métallurgie était le dernier à se réunir. Toutes les entreprises ligériennes notent une hausse des prix des matières premières et des énergies, des difficultés d’approvisionnement et un manque de visibilité sur l’activité à long terme.
Ces 3 instances, réunissant les représentants des filières et les services de l’État, doivent "permettre de partager des éléments de diagnostic sur les difficultés rencontrées en exerçant une veille constante, d’assurer le bon déploiement et la réussite des mesures de soutien prévues notamment dans le cadre du plan de résilience, et de détecter les entreprises en difficulté financière et nécessitant un accompagnement spécifique et urgent", expliquent les services de la préfecture de la Loire.
L'Etat au chevet des entreprises de la Loire
Les situations des entreprises connaissant des difficultés signalées par les groupes de travail sont examinées par la cellule opérationnelle de suivi du comité départemental d’examen des problèmes de financement des entreprises, instance composée des services et des opérateurs de l’État sous la présidence de la préfète (Direction départementales de l’Emploi, du Travail et des Solidarités, Direction Départementale des Finances Publiques, Banque de France, URSSAF, Banque Publique d’Investissement, procureur de la République et tribunal de commerce), qui pourra déterminer des mesures spécifiques permettant une amélioration de leur situation économique et financière.
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