L'annonce de la fermeture de ces sites, qui représente 250 suppressions d'emplois, a eu lieu en fin de semaine dernière, à l'occasion d'un comité social et économique central, organisé à Marnes-la-Coquette (Val-de-Marne), au siège de Bio-Rad France.
"Rien ne laissait imaginer un tel scénario", a déclaré à l'AFP le secrétaire de l'Union locale Force Ouvrière de Roanne, Frédéric Le Griel. La R&D devrait être relocalisée aux États-Unis et la production en Asie, a-t-il précisé.
Le site ligérien, qui compte près de 120 salariés, est spécialisé dans les équipements de diagnostic en immuno-hématologie, tandis que celui du Bas-Rhin fabrique des équipements d'instrumentation (laveurs, distributeurs).
Bio-Rad, basé à Hercules (Californie) et qui compte au total 8.000 salariés, est un des leaders mondiaux de la recherche biologique et du diagnostic clinique. Il produit notamment des tests PCR pour détecter le SARS-CoV-2/COVID-19.