"Alerté à l’époque par l’Association Nationale des Supporters, j’avais interrogé le ministère des sports sur le fait que les services de sécurité de l’OL avaient à l’occasion de ce match interdit l’accès du stade à des « personnes se prévalant de la qualité de supporter de l’ASSE ou se comportant comme tel sur la base d’informations contenues dans les billets achetés »", explique le député ligérien. "Ainsi, plusieurs dizaines de billets avaient été annulés par l’Olympique lyonnais et les acheteurs avertis par mail afin qu’ils ne se présentent pas au stade pour le match, le club ayant transmis aux personnes concernées un courriel précisant que le choix des billets à annuler était fondé sur « l’identification et l’analyse de leur adresse électronique, celle-ci comportant des éléments laissant supposer que les intéressés soutenaient l’ASSE »".
18 mois après les faits, ce système a été jugé contraire à la loi par le gouvernement. "La réponse du ministère est claire : les services de sécurité et les stadiers d’un club ne peuvent se substituer aux forces de l’ordre et n’avaient pas qualité pour interdire l’accès au stade de supporters présumés de l’ASSE !", conclu Régis Juanico.