Une énième manifestation a eu lieu dans les rues de Saint-Étienne, mais avec une participation en baisse. "Quand vous n'avez pas un point d'indice de salaire avec l'avis que l'on demande, et pas d'augmentation du salaire, nos collègues nous disent représentez-nous," explique Corinne Mondon, Secrétaire de l’UNSA 42 avant de continuer : "On est prêts, mais on représente derrière nous des agents qui ne peuvent pas venir parce que c'est trop dur la vie pour eux."
Parmi les revendications, seuls les trois jours de carence en cas de maladie ont été abandonnés depuis décembre. Cependant, la baisse de leur indemnisation lors d'un arrêt de travail reste d'actualité.
"Cette mesure qui fait que l'intégralité du salaire n'est pas maintenue en cas d'arrêt maladie, c'est extrêmement culpabilisant," déclare Yves Bornard, Co-secrétaire FSU 42. "Le service public et la fonction publique ne peuvent pas être une variable d'ajustement."
Un cortège devant la mairie
Le cortège est arrivé devant la mairie de Saint-Étienne, où les territoriaux se sont joints aux fonctionnaires d'État. Parmi eux, les cantonniers, qui nettoient les rues de Saint-Étienne, ont souhaité se faire reconnaître en jaune fluo. « Avec les éboueurs on est deux services différents », explique Jean-Jacques, cantonnier à la ville de Saint-Étienne. Il évoque leur mouvement récemment : « Il y a un écart de salaire qui s'est creusé entre nos deux services. On aurait quand même qu'on nous regarde un petit peu plus et qu'on fasse quelque chose pour nous. » À qualification égale, la CGT demande une égalisation des salaires entre les agents de la ville et ceux de la métropole.
T.RIVIERE







