« De la confiture, des boîtes de conserve, du shampoing, du dentifrice », énumère Louis, habitant de Saint-Just-Saint-Rambert. « Des plats cuisinés en boîte », ajoute Ludovic, de Saint-Étienne. « Des haricots, des pâtes, de l’huile », complète Annie. « Un peu de gourmandise, du chocolat », glisse à nouveau Louis. Chacun cite ce qu’ils ont déposé dans leur sac plastique destiné à la Banque Alimentaire. Dans ce supermarché d’Andrézieux-Bouthéon, chaque don compte, qu’il soit alimentaire ou d’hygiène. « Il faudrait que tout le monde donne un peu », insiste Ludovic.
Une organisation rodée pour maximiser les dons
« On distribue des flyers et des sacs aux entrées, puis les clients reviennent déposer leurs dons après leurs achats », explique Pierre Bouvard, chargé de l’organisation. Une logistique bien huilée, qui permet de collecter efficacement les dons dans les 107 points de vente du département. « Les produits sont triés par catégorie, puis récupérés par des camions toute la journée », détaille-t-il.
2 200 lycéens et étudiants se sont aussi mobilisés pour l’occasion. « Montrer que les jeunes sont volontaires, c’est important », souligne Valentine, lycéenne bénévole à Andrézieux-Bouthéon. « Aider les gens, c’est une belle action », ajoute-t-elle. Une preuve que la solidarité n’a pas d’âge, et que chaque geste compte pour atteindre l’objectif de 161 tonnes, la quantité de dons récoltée l’année dernière.
T.RIVIERE








