Pas besoin d’aller loin pour trouver les ingrédients stars de la distillerie. "À 100 ou 150 mètres de nos locaux, on trouve déjà genièvre, myrtilles et autres plantes", explique Florent Augay. Chaque récolte est minutieuse :
En été, c’est le genévrier qui domine, ingrédient clé du gin. "On prend les extrémités des branches ou les bais. L’huile essentielle est présente partout", précise-t-il.
En automne, place à la gentiane, récoltée sous contrôle strict : "On prévient la préfecture et on ne prélève que 80 % d’une parcelle, et on attend 20 ans avant d’y revenir – car la plante met 15 ans à fleurir ! »
Un respect absolu pour la nature mais qui donne des arômes uniques.
De la plante à la bouteille : l’alchimie de la macération
Une fois récoltées, les plantes macèrent dans de l’alcool et de l’eau, pendant plusieurs jours. "On mélange un chiffre au hasard, 600 litres d’alcool, 600 litres d’eau, nos concentrés et le sucre… Puis on laisse reposer quelques jours", détaille Florent Augay.
Pour les arômes les plus délicats, c’est l’alambic qui entre en jeu : "Les vapeurs d’alcool captent les essences des plantes – c’est là que la magie opère !"
T.RIVIERE








