"Nous espérons que justice soit rendue," déclare Karim Ben Younes, président de SOS Racisme Loire, qui accompagne la famille depuis un an. Le 26 mai 2021, Yusupha, père de famille, a été mortellement poignardé dans le quartier de la Métare à Saint-Étienne. Quatre ans plus tard, le procès a débuté ce mardi 18 mars, avec quatre accusés devant les assises, dont un en fuite.
Au-delà d'un simple fait divers
Pour Karim Ben Younes, cette affaire ne peut pas être réduite à un simple fait divers. "Je ne peux pas croire que ce soit juste de la violence gratuite. Cela ne doit plus arriver," affirme-t-il. L'association espère que les quatre jours de procès permettront d'en savoir plus sur les circonstances du drame. "Le plus important est que les témoins puissent parler librement. Je pense qu’il y a une peur de s'exprimer à cause des tensions communautaires," ajoute-t-il.
Une mémoire pour l'avenir
SOS Racisme Loire a déposé une demande pour l'installation d'une plaque commémorative. "Pour se rappeler qu'ici, il y a eu une violence extrême que l'on ne veut plus voir," explique Karim Ben Younes. Cette initiative vise à maintenir la mémoire de Yusupha vivante et à sensibiliser contre de telles violences.
T.RIVIERE