« Quand j’étais adolescent, à 12 ans, je m’étais dit que j’irais en Terre Sainte. Alors après avoir terminé le chemin de Compostelle en 2022, je me suis dit que c’était le moment de tracé la route jusqu’en Terre Sainte », témoigne Alexis Jeanson. Tous les jours, Alexis marche pendant environ 20 kilomètres. À son arrivée dans les viles ou villages le soir, il essaye de trouver un endroit où passer la nuit. « Dans un premier temps, je me rends à l’Eglise pour voir s’il n’y a pas des contacts ou un presbytère dans la ville. Et ensuite, je peux passer à la mairie. Et sinon soit je toque aux portes pour essayer de loger chez les gens, soit je campe », explique Alexis.
Un an de préparation
Pendant un an, Alexis a réalisé un travail de préparation physique en s’entraînant avec un coach sportif. Mais aussi linguistique, spirituelle et intellectuelle afin de préparer au mieux son parcours. « Il y a eu aussi la partie topographique, donc l’étude des cartes. J’ai regardé quels pays il était possible de passer, parce qu'actuellement, par exemple, la Syrie n’est pas traversable », explique-t-il. Alexis a aussi appris quelques mots dans les langues dont il va traverser les pays. Il a réalisé un travail de préparation intensif pour faire réaliser ce pèlerinage. En deux mois, le marcheur a parcouru 500 km. Il lui reste encore 6 000 km avant d’arriver à destination. Alexis espère arriver à Jérusalem pour les fêtes de Noël.