Si Anaïs connaît l’univers agricole depuis toujours, son installation à la Ferme de Chamaron, à Néronde, est en revanche beaucoup plus récente. À 26 ans, la jeune femme a choisi de rejoindre l’exploitation familiale de son compagnon. « On a décidé d’aider mes beaux-parents dans leur exploitation. C’est une passation qui se passe bien, en douceur », confie-t-elle.
La fierté d'une profession
Lancée en 2014, l’élection de Miss et Mister France Agricole met en lumière celles et ceux qui font vivre l’agriculture française. Pour Anaïs, l’enjeu dépasse largement le simple concours. « C’est un concours qui permet de mettre en avant notre quotidien, de présenter nos produits, la façon dont nous les fabriquons, et de montrer que nous œuvrons pour une agriculture respectueuse de l’environnement », explique-t-elle. À travers ce titre, elle espère valoriser son métier, trop souvent méconnu.
La place des femmes
L’événement représente également une occasion de combattre les idées reçues sur la place des femmes dans ce milieu. « Dans notre exploitation, nous sommes deux hommes et deux femmes. Chacun participe à toutes les activités : on conduit des tracteurs, on s’occupe des bêtes… Cela nous permet d’être polyvalents », souligne Anaïs. Une réalité quotidienne qui démontre que les tâches n’ont rien de genré.
Grâce à la participation d’Anaïs, la Loire pourrait compter une nouvelle ambassadrice du monde rural. Si le département a déjà vu plusieurs candidates se présenter ces dernières années, jamais encore une Ligérienne n’a remporté le titre. Une première pourrait donc se dessiner.
Y. Bouhaddane








