D'après nos confrères du Progrès, mercredi 12 novembre, les gendarmes de Montbrison, accompagnés de la police municipale, ont procédé à des fouilles préventives aux abords du lycée François-Mauriac. Une opération de sécurité menée dans le calme, qui n’a rien révélé d’anormal.
Cette intervention a eu lieu à la date annoncée, dans le message pirate, comme celle d’un attentat à l’explosif. Les autorités avaient alors décidé, dès lundi, de fermer le lycée après la diffusion sur l’ENT de contenus violents, de menaces terroristes et de messages à caractère islamophobe.
Le hacker contacte directement les lycéens
Depuis mardi soir, une nouvelle menace est apparue : plusieurs élèves ont reçu des messages privés sur Telegram. L’auteur — qui utilise la même signature que lors du piratage — affirme détenir leurs données personnelles. Il menace désormais de publier ces informations sur le darkweb si les victimes ne versent pas 500 € en bitcoins.
Dans une communication adressée aux familles, l’Éducation nationale confirme l’existence de ces tentatives d’extorsion. Les services de l’État demandent :
- de signaler immédiatement tout contact au chef d’établissement ;
- de ne pas s’abonner au canal Telegram envoyé par le hacker ;
- de déposer plainte si nécessaire.
Le rectorat indique que plusieurs plaintes ont déjà été enregistrées.
Une enquête et un accompagnement psychologique
Face à l’ampleur de l’affaire, l’Éducation nationale a saisi la CNIL, chargée de la protection des données personnelles. Une enquête est en cours, menée à la fois par les forces de l’ordre et des spécialistes en cybersécurité.
Pour soutenir les lycéens et les personnels choqués, une cellule psychologique a été déployée dès mercredi.
C. Ercilla








