À Saint-Galmier, Badoit fait partie du paysage, mais son avenir dépend étroitement de la ressource qui l’a rendue célèbre : son eau. Face à la baisse continue du débit de sa source, l’entreprise a organisé une journée portes ouvertes pour sensibiliser aux enjeux de préservation de l’eau, désormais classée comme ressource patrimoniale.
Une stratégie pour préserver une eau patrimoniale
Après plusieurs mois de discussions, une convention a été conclue avec la Communauté de Communes de Forez-Est. Celle-ci autorise l’utilisation, à partir de 2027, de deux forages situés à Bellegarde-en-Forez et Saint-André-le-Puy. Cette mesure ne vise pas à accroître la production, mais à garantir la continuité de l’activité de Badoit.
L'État, également impliqué, accompagne cette transition hydrique. La convention, valable pour 20 ans, devrait permettre à l'entreprise d'assurer son avenir tout en respectant les équilibres environnementaux. Badoit pourra ainsi continuer à faire pétiller un nouveau millésime.
B. Maestracci







