Avec 6 000 m² devenus trop exigus, l’entreprise, qui produit 120 transformateurs par an, vise 200 unités pour répondre à la croissance du marché. "Pour atteindre cet objectif, il nous faut 10 000 m² supplémentaires", explique Marc Bernard, directeur général. Le futur site, situé à quelques centaines de mètres, accueillera deux filiales, libérant de l’espace pour la production dans l’entrepôt existant..
Ce développement s’accompagne de 30 nouveaux emplois, créés grâce à la décarbonations des verreries. "Les fours passent de 80 % de gaz à 20 % d’électricité : nos transformateurs sont essentiels pour cette transition", précise Dominique Pinson, ingénieur commercial.
Une histoire familiale et une référence mondiale
Depuis les années 1980, Bernard Bonnefond collabore avec Saint-Gobain, un partenariat qui a sauvé l’entreprise lors d’un redressement judiciaire sous la direction de Pierre Bernard, père de Marc. Aujourd’hui, 70 pays font confiance à cette PME stéphanoise, preuve de son expertise reconnue.
La quatrième génération est déjà impliquée : Simon Bernard, responsable de la filiale Amppelec, incarne cette continuité. "On a tous fait nos armes ailleurs avant de rejoindre l’entreprise. C’est une richesse", confie-t-il. Une philosophie qui a fait ses preuves : "On n’impose rien. L’envie doit venir d’eux", souligne Marc Bernard.
Un avenir prometteur pour l’industrie locale
Avec ce nouvel entrepôt et une demande en hausse, Bernard Bonnefond renforce son ancrage stéphanois tout en rayonnant à l’international. Une success story qui prouve que l’industrie française, portée par l’innovation et la famille, a encore de beaux jours devant elle.
T.RIVIERE








