Rue Gutenberg, dans le quartier de La Rivière à Saint-Étienne, la scène pourrait être sortie d’un film catastrophe. Voitures et poids lourds accidentés, victimes coincées sous des épaves… Les sapeurs-pompiers plongent au cœur du chaos pour sauver des vies, appuyés par le SAMU, des chiens de recherche et des drones.
« Ici, c'est le scénario d'un accident routier grave, avec des engins lourds accidentés, avec des gens bloqués encore sous des épaves », explique le Capitaine Julien Chopy, référent de l’unité de sauvetage appui et recherche. « On a là une cinquantaine de sapeurs-pompiers qui travaillent, avec des équipes médicales, du SAMU, des équipes cynophiles et des dronistes. »
L’exercice mobilise également les associations agréées de sécurité civile et différents services de l’État. L’objectif est double : tester la coordination inter-départementale et préparer chaque acteur à réagir rapidement et efficacement face à une catastrophe. « L'objectif, c'est d'apprendre à accueillir dans le département les renforts qu'on pourrait être amenés à solliciter, de leur fournir de quoi dormir, de quoi manger, tout en étant capables de les projeter sur les différents chantiers », précise Julien Chopy.
Dix départements de la zone Sud-Est sont présents pour cette mise en situation extrême, un an après les tempêtes d’octobre 2024 qui avaient durement touché la Loire. « Il y a un an, une tempête est passée sur la vallée du Gier et le Pilat. Les secours ligériens ont tenu les premières heures, mais on a vite eu besoin de renforts », souligne Éric Meunier, Directeur général du SDIS 42. « Cet exercice permet à tous les services de la zone d’apprendre à travailler ensemble dans le cadre d’une tempête. »
Deux jours d’exercice pour un seul objectif : protéger la population et être prêts face à la multiplication des catastrophes naturelles. Une opération exigeante, technique et humaine, qui illustre la préparation et l’engagement des pompiers de la Loire.
AC








