Un tournant difficile pour le groupe stéphanois
Le groupe Casino, en pleine restructuration, a annoncé ce vendredi un vaste plan social. Au total, 2 200 licenciements ont été confirmés, sur les 3 000 suppressions de postes initialement prévues. Une étape clé dans la transformation d’un ancien géant de la distribution française, qui tente de redresser la barre après une année 2023 catastrophique.
Une restructuration douloureuse
Philippe Palazzi, directeur général de Casino, a révélé que près de 90 % des licenciements avaient déjà été notifiés. Malgré ces suppressions de postes, plus de 1 000 salariés ont pu être reclassés en interne. Une maigre consolation pour un groupe qui affichait une perte nette de 5,7 milliards d’euros l’an dernier.
Casino poursuit ainsi un changement stratégique majeur : le recentrage sur les magasins de proximité, au détriment des hypermarchés et supermarchés, cédés récemment à Intermarché, Auchan et Carrefour.
Pari sur la proximité et retour à la rentabilité en 2026
Désormais, l’enseigne mise sur Monoprix, Spar, Vival et Naturalia pour rebondir. La vente de ses grandes surfaces a déjà rapporté 1,8 milliard d’euros en 2024. La direction espère ainsi retrouver un équilibre financier et vise un retour à la rentabilité d’ici 2026.
Reste à savoir si cette nouvelle orientation suffira à sauver Casino, autrefois fleuron de la distribution française, aujourd’hui en quête d’un second souffle.
AC







