Construit en 1130 à la demande du roi de France pour des raisons politiques, le château a vu se succéder plusieurs générations de la famille d’Urfé, avant que la bâtie d’Urfé ne devienne leur résidence principale au XVIIIe siècle. Son abandon a marqué le début de sa lente dégradation.
Un héritage fragile sauvé par des bénévoles
Depuis 1979, l’association Renaissance d’Urfé œuvre pour préserver ce monument emblématique. Chaque été, des bénévoles participent à des chantiers de réhabilitation organisés avec l’association Rempart. Ces efforts ont permis de maintenir le site ouvert et accessible, attirant entre 6 000 et 8 000 visiteurs par an.
Mais pour sécuriser durablement la bâtisse, des travaux d’ampleur sont nécessaires. Inscrit cette année au Loto du Patrimoine, le château saura en décembre le montant des fonds qui lui seront attribués.
B.Maestracci







