« On a augmenté les contrôles, c’est la principale raison pour laquelle ces constatations de défauts de permis sont en hausse », explique le commandant Lara. La police nationale a multiplié les opérations, à des horaires variés, pour cibler différents profils de conducteurs. « Il faut agir toute la journée, selon les catégories de personnes qu’on veut contrôler », précise-t-il.
Cette stratégie proactive permet de détecter davantage d’infractions, mais elle révèle aussi un phénomène inquiétant : de plus en plus de conducteurs roulent sans permis après l’avoir perdu pour des infractions routières (excès de vitesse, feu rouge grillé, non-respect d’un stop…). « Certains ne le repassent pas, par manque de temps ou d’argent. Pourtant, ils ne doivent surtout pas reprendre le volant », insiste le commandant. Un comportement à haut risque, qui peut conduire à la confiscation pure et simple du véhicule.
Un message clair : Sans permis, pas de volant
Pour le commandant Lara, la tolérance zéro est de mise. « La conduite sans permis est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Ce sont des faits graves », rappelle-t-il. Face à des conducteurs qui minimisent les conséquences de leur infraction, les forces de l’ordre durcissent leur réponse : « Quand ils persistent à conduire, on peut aller jusqu’à saisir et confisquer leur véhicule ».
Cette fermeté s’inscrit dans une logique de prévention : faire comprendre que rouler sans permis n’est pas une option, mais un danger pour tous – conducteurs, passagers et autres usagers de la route.
T.RIVIERE








