Avec près de 4 millions de voyageurs chaque année, la gare de Saint-Étienne Châteaucreux est un pôle de transport stratégique en Auvergne-Rhône-Alpes. Un lieu de passage qui impose des exigences fortes en matière de sécurité.
Vendredi, Renaud Pfeffer, vice-président régional délégué à la sécurité, s’est rendu sur place, accompagné de nombreux acteurs locaux – forces de l’ordre, agents de la SUGE (Sûreté ferroviaire), représentants de la SNCF et de la Région – pour évoquer l’intégration prochaine de la gare au programme "Gare Sécurité Renforcée".
Bilan satisfaisant
Déjà dotée d’une cinquantaine de caméras, la gare bénéficie d’un travail de coopération étroit entre la police nationale et la sécurité ferroviaire, qui permet une réponse rapide et coordonnée face aux problématiques de sécurité. Le bilan actuel est jugé satisfaisant, avec notamment un taux d’interpellation qui a doublé ces derniers mois.
Intégration future
Mais les acteurs locaux veulent aller plus loin. L’obtention du label "Gare Sécurité Renforcée" permettrait notamment d’élargir le périmètre d’intervention de la SUGE et de la police aux abords immédiats de la gare – un enjeu essentiel pour renforcer la tranquillité publique dans ce quartier très fréquenté.
Un dispositif déjà mis en place à Valence et qui a fait ses preuves. Après Roanne, qui rejoindra prochainement le programme, Saint-Étienne Châteaucreux devrait elle aussi intégrer ce cercle de gares labellisées dans les mois à venir.
Y. Bouhaddane







