Dès l’annonce de la reconnaissance de l'État de Palestine, La Ricamarie avait affiché son soutien en arborant le drapeau palestinien devant sa mairie. « Hisser le drapeau palestinien, c’est envoyer un message clair : nous ne restons pas indifférents à la souffrance des populations civiles », avait déclaré le maire, Cyril Bonnefoy, sur Facebook. Un geste repris le lendemain à Saint-Julien-Molin-Molette, avant que les deux communes ne fassent machine arrière en moins de 24 heures.
Pourquoi ce revirement ?
La préfecture de la Loire avait en effet engagé une procédure administrative contre La Ricamarie, s’appuyant sur les consignes du ministre de l’Intérieur, qui avait déconseillé aux maires d’exposer ce symbole. Bruno Retailleau, alors encore en fonction, avait rappelé que l’affichage de drapeaux étrangers sur les bâtiments publics pouvait être interprété comme une prise de position politique, incompatible avec la neutralité des institutions.
Une décision du tribunal administratif était attendue ce jeudi, mais la préfecture a finalement abandonné ses poursuites. Face à la menace de sanctions, les deux communes ont préféré retirer le drapeau pour éviter un conflit juridique. À Saint-Julien-Molin-Molette, il a été descendu dès le mercredi matin.
T. Rivière








