À l'occasion du 27e Congrès des maires et des présidents d'intercommunalités de la Loire, qui se tient au Complexe animation des bords de Loire à Andrézieux-Bouthéon, les maires s'interrogent sur leur avenir.
Selon plusieurs élus Plusieurs difficultés se présentent face à eux. "Quand on décide rempiler, on est déjà à 100% maire, on s'occupe des tâches quotidiennes, puis il faut aussi se concentrer dans un deuxième temps sur la campagne et le faire correctement, on est donc maire à 200%", explique Axel Dugua, maire de Saint-Chamond.
En revanche, pour ceux qui préfèrent laisser leur place, les difficultés existent également. Après plusieurs mandats consécutifs, G. Moncelon, maire de Néronde, explique que "ce n'est pas facile de raccrocher, j'ai atteint un âge où il faut faire des choix car 6 ans de mandat cela peut être long". De son côté, Laurence Boyer, mairesse de Coutouvre confirme cette peur du vide : "J'ai déjà discuté avec un maire qui m'expliquait que avant son téléphone n'arrêtait pas de sonner et que désormais il ne voyait plus personne et qu'il ne savait plus quoi faire de ses journée. À ce moment là c'est le vide".
Malgré tout, si cette appréhension existe chez certains, Axel Dugua ne s'inquiète pas :"Il faut savoir que lorsqu'on est maire, ce n'est pas des semaines de 35 heures, c'est beaucoup plus. Dans ce cas, si cela s'arrête, c'est notre famille qui est contente".
Un bilan plutôt contrasté chez les élus, mais qui montre que cette fin de mandat ne laisse personne indifférent.
Y. Bouhaddane








