Manches retroussées, pelles à la main… et parfois même au pied, les jeunes participants se sont retrouvés sur une carrière pour laisser leur empreinte dans le paysage. Sous la tutelle des spécialistes en espaces verts de l’Établissement et Service Adapté par le Travail (ESAT), chacun a planté son arbre.
« Comment planter des arbres, tout ça, et aussi comment s'occuper de la nature pour plus tard quoi », raconte un jeune planteur.
« En faisant un trou et en plantant l'arbre et je suis très heureux », ajoute un autre.
Pour les tuteurs de l’ESAT, l’expérience est tout aussi précieuse. "Après, planter les arbres avec les petits, c'est le mieux. Je le vois, je suis content qu'ils ont planté, c'est une affaire, toutes les associations, c'est top", confie l’un d’eux.
« Ça m'apprend à connaître d'autres personnes aussi et les aider à planter. Il y en a certains qui n'arrivent pas à planter les plantations. Ils faut faire le trou et mettre de l'écorce pour alimenter les plantes », complète un autre tuteur.
Au-delà de l’apprentissage et de la solidarité entre structures, ce projet s’inscrit dans une démarche écologique : revalorisation d’un site de carrière, plantation de haies choisies par un ingénieur en biodiversité et soutien à la faune locale.
« Alors, l'objectif premier, c'était de monter un projet transverso avec tous les établissements où des jeunes, des jeunes enfants, donc de tous nos établissements, donc troubles du comportement ou déficients intellectuels, puissent aussi travailler avec les travailleurs ESAT. Et l'idée, c'était aussi de pouvoir être un projet éco-responsable », explique Christine Rubière, de l’association PEP Loire Dômes Allier.
En fin de journée, chaque jeune est reparti avec un diplôme et un cadeau réalisés dans les ateliers de l’association. Avec « Un être pour un arbre », les PEP Loire Dômes Allier ne se contentent pas de planter des arbres : ils sèment aussi de vraies graines de solidarité et d’écocitoyenneté.
AC








