Dans la Loire, les notaires constatent un regain d'activité : +3,6 % de ventes entre août 2024 et juillet 2025. Une dynamique principalement alimentée par l’immobilier ancien. Les maisons anciennes enregistrent +9,5 % de transactions et un prix médian de 195 000 € (+1,6 %). À Saint-Étienne, il atteint 210 000 € (+0,2 %), tandis que le Pilat flambe avec +12,2 %. Le prix au m² des appartements anciens progresse également (+3,0 %), atteignant 1 230 € dans le département. Les écarts entre communes restent marqués : Roanne affiche +11,3 %, contre des baisses dans plusieurs quartiers stéphanois. Le secteur de Montaud se distingue avec une hausse notable (+6,1 %) tout comme Bellevue (+5,1 %), tandis que Terrenoire chute (-7,6 %) tout comme Châteaucreux (-6,8%).
Le neuf en baisse et un pouvoir d’achat en berne
En parallèle, l'immobilier neuf recule : ventes en chute libre (-23 %) et baisse des prix (-1,8 %, à 3 600 €/m²). Le marché du terrain à bâtir, après une année 2024 difficile, montre un léger rebond (+1,7 %, à 65 200 €). Mais l'indicateur le plus parlant reste le pouvoir d’achat. En 10 ans, la surface achetable avec un salaire moyen dans la Loire s’est effondrée : -23 % pour les appartements anciens (de 97 à 75 m²), -28 % pour les maisons (de 71 à 51 m²). La hausse des taux de crédit (3 % en 2025) accentue cette pression.
ZF








