Le thon disparaît des assiettes dans plusieurs communes de la vallée de l’Ondaine. La cuisine centrale intercommunale, gérée par le Syndicat Intercommunal des Rives (Fraisses, Unieux, Saint-Paul-en-Cornillon et Caloire), prépare chaque jour plus de 800 repas pour les écoles, crèches, une résidence autonomie et le service de portage à domicile. Elle a choisi de suspendre ce poisson.
Cette décision fait suite à une alerte des ONG Bloom et Foodwatch : leurs analyses révèlent que certaines boîtes de thon contiendraient jusqu’à 3,9 mg de mercure par kilo, alors que la réglementation fixe la limite à 1 mg. Un risque jugé trop élevé pour les enfants, particulièrement sensibles à cette contamination.
Le thon n’était pas servi régulièrement dans les menus, mais les élus ont préféré appliquer le principe de précaution. Ils promettent que la qualité et l’équilibre des repas continueront d’être assurés, avec une place importante donnée aux produits locaux.
AC







