Avec une durée de vie d'au moins 40 ans, l'Inox s'impose comme la nouvelle star des piscines publiques. La piscine du Petit Bois à Saint-Just-Saint-Rambert se prépare à faire un grand plongeon dans cet avenir.
La fin des piscines en béton carrelé ?
Populaire dans les années 70, cette technologie à base de béton ne séduit plus les collectivités. « Les piscines carrelées posent souvent des problèmes de maintenance, » explique François Mathebet, Vice-président chargé du Patrimoine à Loire Forez Agglomération. « Avec l'Inox, nous évitons les soucis récurrents de carrelage et de joints qui fuient, par exemple. » La piscine Grouchy, à la Terrasse de Saint-Étienne, devrait également adopter cette technologie.
Une technologie éprouvée
Connue depuis longtemps dans les pays germaniques, la première piscine en Inox a été créée en Autriche en 1965 et reste intacte, prouvant sa durabilité. « Nous utilisons de l'Inox 316L, adapté pour l'eau chauffée et chlorée, » précise Charles Renouat, Directeur commercial Sud France chez BC INOXEO. L’entreprise s’occupe du revêtement de la piscine de Saint-Just-Saint-Rambert et de la Terrasse. Le commercial continue : « Cette technologie réduit les fuites à néant et améliore l'hygiène, tout en étant écologique avec 88% de matériaux recyclés. »
Un investissement pour l’avenir
Le projet global coûte 13 millions d'euros, avec un surcoût de 5% pour l'Inox par rapport au béton carrelé. Un investissement qui promet des économies à long terme et une meilleure expérience pour les usagers. Charles Renouat conclut : « En termes d'hygiène, on est sur la même qualité d'Inox qui est utilisée dans le milieu hospitalier. Donc, on est sur un matériau qui est très, très lisse. Donc, on va augmenter un petit peu le niveau d'hygiène de la piscine. »
T.RIVIERE