Ce vendredi 11 octobre, plusieurs actions symboliques auront lieu à Roanne, Montbrison, Rive-de-Gier et Chazelles-sur-Lyon. Objectif : alerter les habitants sur la situation critique des centres sociaux et plus largement du secteur associatif.
"L’idée, c’est d’aller à la rencontre des habitants, sur l’espace public, pour leur expliquer ce qu’on vit et qu’on ne disparaisse pas dans le silence", explique Jean-Baptiste Villaume, délégué fédéral à la Fédération des centres sociaux Loire-Haute-Loire.
Selon lui, la situation financière des structures est alarmante : 42 % des centres sociaux de la Loire ont terminé 2024 en déficit, dont un quart avec plus de 15 000 euros de pertes.
"Les difficultés s’accroissent encore ces derniers mois. Si rien ne change, 2025 risque d’être une année noire pour les associations", prévient-il.
Les causes sont multiples : baisse des financements publics, hausse des coûts de fonctionnement, et demandes sociales croissantes. Pourtant, le rôle des centres sociaux reste crucial dans les territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux.
"On gère des crèches, des accueils de loisirs, des collectifs de parents, on accompagne les jeunes, les anciens, les habitants. Ce sont des lieux uniques de lien social, à une époque où la société est très fragmentée", insiste Jean-Baptiste Villaume.
La mobilisation du 11 octobre vise donc à interpeller les financeurs et les partenaires institutionnels pour réévaluer les moyens alloués. "On ne peut plus tenir. Il faut se remettre autour de la table collectivement pour trouver des solutions", conclut le délégué fédéral.
AC








