La maison d’arrêt de La Talaudière, dans la Loire, est à nouveau sous le feu des projecteurs. Le tribunal administratif de Lyon a ordonné des travaux d’urgence après un référé-liberté déposé par l’Observatoire international des prisons (OIP) début novembre.
Trois mesures prioritaires ont été imposées : la rénovation des fenêtres de trois cellules du quartier des femmes, le remplacement des bancs et abris dans les cours, et l’installation de bancs dans la cour disciplinaire. En revanche, les travaux des douches et toilettes du quartier féminin, pourtant dans un état déplorable, n’ont pas été retenus.
La surpopulation carcérale aggrave la situation. Deux suicides ont également été recensés cette année. L’OIP pourrait faire appel pour obtenir des mesures plus ambitieuses.
T.RIVIERE








