Une pathologie silencieuse mais redoutable
Souvent asymptomatique et trop fréquemment diagnostiquée tardivement, la BPCO concerne en grande majorité les personnes fumeuses.
« On teste des gens qui fument et qui ont des symptômes tels que la toux, l’expectoration, ou encore l’essoufflement. 90% des personnes atteintes d’une BPCO sont des fumeurs », explique le professeur Marios Froudarakis, pneumologue au CH du Forez.
Si le tabac reste la première cause, d’autres facteurs existent : exposition prolongée aux solvants, à la pollution, aux fumées ou encore à certaines conditions de travail. Autant de situations qui peuvent endommager les bronches de manière progressive.
Prévenir l’insuffisance respiratoire
Sans prise en charge, la maladie peut évoluer vers une insuffisance respiratoire sévère.
« La BPCO, c’est un risque de manquer d’oxygène après des années d’évolution, tout dépend du degré d’atteinte des bronches et du parenchyme pulmonaire », précise le professeur.
La journée de dépistage organisée à Montbrison vise justement à identifier plus tôt les patients à risque, pour proposer un suivi adapté et sensibiliser à l’importance d’un arrêt du tabac et d’une meilleure hygiène de vie.
B. Maestracci







