Vendredi soir, le Musée de la Mine s’est métamorphosé en Manoir de la Recherche. Ici, les couloirs s’illuminent, les escaliers murmurent des secrets et chaque salle ouvre une porte vers la curiosité. Une immersion totale où science rime avec découverte et émerveillement.
« C’est cool. Pourquoi ? Parce qu’on peut faire des ateliers, on apprend plus de choses », confie Manon, apprentie détective d’un soir. Jimmy, venu de Saint-Jean-Bonnefonds, ajoute : « Ça permet de mettre la recherche au niveau de tout le monde, de vulgariser la recherche et d’intéresser les enfants, pourquoi pas. » Sa fille Elena complète : « Ça permet de découvrir un petit peu le métier que les chercheurs font, ça permet aussi de découvrir le musée. »
Pour cette soirée, pas de blouse blanche intimidante : les chercheurs deviennent des guides, des conteurs, des complices de la curiosité. Chaque question est bienvenue et chaque expérience se partage. « C’est un super événement pour nous parce qu’on est un peu tout le temps enfermés dans notre laboratoire mais la science doit être vraiment pour tout le monde », explique Sophie Villenave, doctorante à l’École Nationale d’Ingénieurs de Saint-Étienne.
Une partie de la soirée prend même des airs de roman policier. La Murder Party géante invite chacun à devenir détective, à chercher des indices et résoudre des énigmes. « Là, on avait la chance d’être au Musée de la Mine de Saint-Étienne et on s’est dit qu’on allait faire un Manoir de la Recherche. On travaille sur plein de pièces du manoir. Il y a plein de jeux pour découvrir les chercheurs, les chercheuses et leurs travaux de recherche toute la soirée », explique Louis Badet, organisateur de l’événement par La Rotonde.
La Nuit de la Recherche marque le coup d’envoi de la Fête de la Science dans la Loire, qui se poursuit jusqu’au 13 octobre. Ateliers, rencontres et découvertes scientifiques sont au programme pour continuer à éveiller la curiosité de tous, petits comme grands.
AC








