Livraison de drogue à trottinette à Saint-Étienne
Lundi 1er juillet vers 21h30, rue Jean Neyret à Saint-Étienne, un jeune homme de 22 ans circule en trottinette lorsqu’il croise la Brigade Anti-Criminalité. Lorsque les policiers veulent le contrôler, il prend la fuite et se débarrasse d’une trentaine de pochons, environ 50 grammes de résine de cannabis, conditionnés pour la vente.
Rattrapé puis interpellé, le suspect avait sur lui une soixantaine d’euros en liquide. Tout porte à croire qu’il procédait à des livraisons de stupéfiants à la demande. Il a été placé en garde à vue et fait l’objet d’une ordonnance pénale.
Deal au contact dans l’Ondaine
Au Chambon-Feugerolles, dans le quartier de la Romière, un autre cas interpelle les forces de l’ordre. Un mineur de 17 ans aborde des policiers, sans les reconnaître, pour leur proposer du cannabis. S’apercevant de son erreur, il tente de fuir, abandonnant une dizaine de pochons au sol. Rattrapé, il est trouvé en possession de 260 euros en numéraire. Le mineur a été placé en garde à vue. Il fera l’objet d’un rappel à la loi.
"On les gène"
Ces deux affaires, bien que distinctes géographiquement, traduisent un phénomène que la police nationale observe de plus en plus souvent : la mutation des pratiques de deal.
Pour Yves Cellier, directeur départemental de la sécurité publique de la Loire, ces interpellations démontrent l’impact des opérations de démantèlement menées dans les quartiers ces derniers mois.
Les trafiquants sont sous pression. Face à la présence constante les policiers sur le terrain, les trafiquants n’ont d’autre choix que d’innover et de modifier leurs habitudes. Ces nouvelles méthodes, comme la livraison mobile ou le démarchage au contact, sont le signe que les actions portent leurs fruits.
C. Ercilla







