Le quatrième jour du procès s’est concentré sur le volet financier du dossier. Au cœur des débats : les subventions publiques attribuées aux associations France-Lettonie et AGAP, et leur possible utilisation pour financer le dispositif de chantage à la vidéo intime.
Ce matin, Robert Giacomel, président de France-Lettonie, et son épouse Nicole Deville, trésorière, ont été entendus. Ils ont été interrogés sur une subvention de 20 000 € reçue par leur structure, ainsi que sur certaines prestations jugées fictives par la défense. Leur audition a permis de préciser les liens entre leur association et Gilles Rossary-Lenglet, présenté comme un acteur central de l’opération.
L’après-midi, ce fut au tour de Philippe Buil et Chantal Sabatier, dirigeants de l’association AGAP, de répondre aux questions de la cour. Ils ont détaillé une subvention similaire et les liens avec les personnes impliquées dans le dispositif. Tous ont affirmé ignorer que les fonds provenaient de la réserve du maire.
Malgré ces auditions, de nombreuses zones d’ombre subsistent. La question de la responsabilité finale reste entière : jusqu’où s’étend la chaîne de financement, et qui devra répondre de ce montage complexe ? La présidente de la cour a déjà annoncé que le procès se poursuivra au moins jusqu’à mardi prochain, prolongeant l’instruction pour tenter de clarifier tous les éléments.
AC








