Jeudi, Michel Thiollière a révélé devant la cour qu’il avait lui aussi été visé par un projet de chantage, finalement non concrétisé. Son audition a permis d’éclairer les dynamiques internes de l’équipe municipale, notamment les relations entre Gaël Perdriau, son directeur de cabinet et ses adjoints.
L’ancien maire a regretté le manque de fermeté de Perdriau, estimant qu’il aurait dû retirer immédiatement les délégations de Samy Kéfi-Jérôme dès qu’il a su que ce dernier détenait une vidéo compromettante de Gilles Artigues. Un témoignage jugé "très intéressant" par Maître André Buffard, avocat de la partie civile.
Gilles Artigues : "Un cauchemar", des accusations lourdes et un déni de complot
Vendredi, Gilles Artigues s’est exprimé pendant deux heures, assumant avoir accepté le massage au cœur de la vidéo intime. Il a décrit des années de "torture" et de harcèlement au sein de la mairie, visant à le discréditer.
Surtout, il a accusé nommément Gaël Perdriau :
- D’avoir été informé du chantage dès 2017,
- De ne pas l’avoir protégé,
- D’avoir laissé perdurer une situation de pression.
Face aux questions de la défense, Artigues a fermement nié toute participation à un complot contre Perdriau, rejetant toute responsabilité dans l’affaire.
La suite : les plaidoiries attendus
L’après-midi a marqué le début des plaidoiries de la partie civile, que Maître André Buffard achèvera lundi. La procureur rendra ensuite son réquisitoire. Les avocats de la défense auront ensuite la parole le lendemain.
T.RIVIERE








