Deuxième journée de procès dans l’affaire du chantage présumé à la vidéo intime. L’audience s’ouvre avec la poursuite de l’interrogatoire de Gilles Rossary-Lenglet. L’ex-compagnon de Samy Kéfi-Jérôme affirme que ce dernier savait que l’argent qu’il percevait provenait de fausses factures. Un enregistrement audio est ensuite diffusé dans la salle : on y entend une conversation entre Gilles Rossary-Lenglet et Gaël Perdriau, où le maire évoque une affaire concernant Gilles Artigues.
Pierre Gauttieri à la barre
C’est ensuite au tour de Pierre Gauttieri de passer à la barre. Pour rappel, il assure lui-même sa défense. Sa stratégie est claire : accabler Gaël Perdriau. Il affirme que le maire savait qu’un projet se préparait autour de Gilles Artigues. À ces mots, Gaël Perdriau, jusque-là impassible, laisse transparaître des signes de fébrilité : il baisse la tête, se frotte les yeux et réajuste sa cravate. L’audition de Pierre Gauttieri se poursuit avec la diffusion d’enregistrements où il menace Gilles Artigues d’envoyer une copie de la vidéo à tous les parents d’élèves de ses enfants.
À l’heure où nous enregistrons ce journal, Pierre Gauttieri est toujours à la barre. Le maire, Gaël Perdriau, n’a pas encore été auditionné.
B. Maestracci








