Ils étaient équipés d'un cercueil en carton, et de pierres tombales en polystyrène. Les parents et les profs du collège Louise-Michel (Rive-de-Gier) ont symboliquement enterré leur collège.
"Les calculs ne sont pas bons"
Une suppression qui se base sur les chiffres d'effectif d'avant-Covid. Mais depuis 3 ans, 150 élèves de plus ont intégré l'établissement. L'effectif est donc porté à 430 élèves désormais, et le maire de la Ville, Vincent Bony, ne comprend pas cette logique budgétaire : "Certes, ce n'est pas un poste d'enseignant, mais nous avons aussi besoin de postes administratifs pour faire vivre des projets, qui permettent de faire apprendre nos élèves, au-delà de la classe".
Un poste important
Le poste de principale-adjointe est un rouage important dans la vie d'un collège. C'est elle qui élabore les projets éducatifs, et adaptent les emplois du temps en cas d'absence de professeurs, notamment. Et les syndicats s'élèvent également contre cette suppression. Pour eux, la mixité sociale qui existe au collège Louise-Michel est important. Mais l'établissement serait également victime d'un manque de moyens, dû au fait que le collège n'est pas en réseau d'éducation prioritaire (REP).
Malgré nos appels, nous n'avons pas réussi à contacter le rectorat, qui a pris cette décision.