Dans la nuit de mardi à mercredi, un tag « Ga92 » a été apposé sur un mur devant la mairie de Roche-la-Molière. « Ça, c’est du tag. C’est la différence entre le graff, qui est artistique, et le tag, c’est pour dégrader et emmerder tout le monde », réagit Éric Berlivet, maire de la commune. « Moi, ça, je ne supporte pas », ajoute-t-il, déçu par cette nuisance visuelle.
Une plainte a été déposée, et le maire espère que les responsables seront identifiés grâce aux caméras de surveillance.
Roche-la-Molière, terre d’accueil du street art et des supporters
La commune est pourtant connue pour son ouverture aux artistes. « On est une terre d’accueil des graffeurs », rappelle Éric Berlivet. Il invite les auteurs du tag à le rencontrer. « « J’invite les auteurs à se rapprocher d’artiste pour apprendre à s’exprimer autrement et à venir me voir pour lui laisser un espace et s’exprimer de manière constructive », propose-t-il.
Mais aussi des groupes de supporters : « On les a accueillis pour créer des tifos dans nos bâtiments municipaux », souligne-t-il, évoquant un partenariat constructif avec les associations de supporters. Mais cette fois, le maire ne comprend pas. « Le logiciel a dû bugger », lance-t-il, qualifiant cette dégradation de « catastrophique », surtout dans un contexte tendu entre groupes de supporters.
T.RIVIERE








