Le concept séduit, et François Font a été le premier Stéphanois à sauter le pas, convaincu par cette initiative écoresponsable.
Pour obtenir son vélo reconditionné, il a fallu démonter trois anciens vélos de facteur. C’est d’ailleurs l’outil de travail quotidien de Claire Couchaud, factrice depuis dix ans. Sur ses tournées, elle parcourt en moyenne 15 kilomètres par jour.
Un recyclage utile et solidaire
Les vélos de La Poste sont reconditionnés dans des ateliers d’insertion par le travail, à Tours. Des pièces comme la batterie, les freins ou encore la selle sont remplacées avant la mise en vente. Une façon de réduire les déchets, de prolonger la vie des équipements et de favoriser l’emploi solidaire.
Depuis un an, 1500 vélos reconditionnés ont été vendus à travers la France. 19 bureaux de poste en Auvergne-Rhône-Alpes participent à l’opération. Dans la Loire, seule la Grand Poste de Saint-Étienne propose ce service.
Un vélo électrique pour 1490 euros
Il faut compter 1490 euros pour acquérir l’un de ces vélos robustes, conçus à l’origine pour résister aux longues tournées. 70 % des pièces sont issues du recyclage, ce qui en fait une alternative durable pour circuler en ville.
Un seul vélo a été vendu pour l’instant dans la Loire, mais La Poste espère voir cette démarche s’accélérer dans les prochains mois.
C. Ercilla







