Un VTC contrôlé en pleine maraude illégale devant la gare Châteaucreux. Ce cas n’est pas isolé : en 2025, avant cette opération du 24 novembre, 110 véhicules ont été vérifiés par la police à Saint-Étienne, et 8 conducteurs ont écopé d’une amende de 500 € pour cet exercice illégal de maraude. Le commandant Claude Lara, chef de la sécurité publique à la direction interdépartementale de la Loire, détaille la stratégie mise en place : « Nous ciblons nos contrôles là où se trouvent des clients potentiels : gares, stade Geoffroy-Guichard, centre-ville. »
Grâce à l’application Uber, les policiers repèrent facilement les VTC en infraction, comme ce conducteur sans réservation en cours, dont l’entreprise est basée à Montreynaud, mais qui opérait pourtant dans le secteur de Châteaucreux. Un double manquement, puisqu’il était également dépourvu des macarons obligatoires et de la carte professionnelle visible sur le pare-brise, ce qui lui vaudra aussi une contravention.
Pourquoi tant de VTC illégaux ?
La raison est simple : « Devenir VTC est plus accessible que taxi, car il n’y a pas d’achat de licence à prévoir », souligne le commandant Claude Lara. Résultat : une augmentation du nombre de conducteurs, et avec elle, une recrudescence des pratiques illégales, souvent méconnues. En 2025, avant cette opération, 48 contraventions avaient déjà été dressées, mais c’est surtout la maraude qui reste dans le collimateur des autorités.
T.RIVIERE








