Blessés, enfants égarés, familles en détresse : ce vendredi, le Zénith de Saint-Étienne a accueilli des victimes fictives d’intempéries, dans le cadre d’un exercice organisé par la préfecture. « La première chose, c’est de se rendre au bureau d’accueil pour déclarer ses besoins », explique Aymeric Charrel, agent au SIDPC (Service interministériel de défense et de protection civile). Sur place : secouristes, cellules psychologiques, lits d’appoint et aide administrative pour le relogement ou les subventions. « Il peut y avoir des intrus ou des tensions. Ce centre est prévu pour 48 à 72h, en lien direct avec le centre opérationnel », précise-t-il. Un dispositif rodé, mais où chaque détail compte.
Nourrir, loger, écouter : la logistique d’urgence en action
Accueillir convenablement les sinistrés est un défi logistique. « La difficulté, c’est l’installation du matériel et la restauration », détaille Guillaume Marchand-Pasquier, responsable à la Croix-Rouge, présent à la préfecture. « Ici, les repas chauds sont fournis par les cuisines centrales du CHU de Saint-Étienne ». En temps normal, les associations (Croix-Rouge, sécurité civile) et les grandes surfaces (pour les denrées) se coordonnent. « Chaque situation nécessite plusieurs services », ajoute Adrien Sperry, directeur de cabinet du préfet, directeur des opérations ce jour. Des réunions d’opération sont aussi organisées dès qu’une décision est à prendre. La préfecture organise 4 à 6 simulations annuelles pour tester la réactivité des services.
T.RIVIERE








