La sortie de crise s’est jouée en fin de matinée, lors d’une réuniondécisive entre les représentants syndicaux et les élus de la Métropole. Deux heures d’échanges intenses, qualifiés de "jeu de ping-pong" par les élus eux-mêmes, ont permis de débloquer la situation. Chaque camp a dû faire des concessions, tant sur les conditions de travail que sur les modalités de mise en œuvre des mesures.
« Je crois que l’un des points de blocage était cette volonté d’avoir des réponses immédiates, alors que nous demandions du temps pour concevoir des solutions viables », a expliqué François Driol, Vice-Président de Saint-Étienne Métropole en charge de la gestion des déchets. « Sur la conception, on est arrivé à quelque chose d’acceptable. Concernant la mise en place, des ajustements ont été nécessaires, notamment sur les aspects sociaux et les conditions de rémunération. Certaines de nos nouvelles propositions ont permis de faire baisser la tension et d’avancer. »
Ce compromis a été jugé suffisamment solide pour être présenté à la base, qui l’a validé, mettant ainsi un terme à deux semaines de paralysie.
Conséquence : les services de collecte devrait reprendre progressivement dès la semaine prochaine. Les déchets entassés dans les rues — particulièrement visibles à Saint-Étienne — devraient ainsi être évacués dans les jours à venir.
À noter que la Métropole a tenu à préciser que les propositions du maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriau, n’ont pas été prises en compte dans l’élaboration de cet accord.
AC








