Dans les classes, les tablettes et écrans interactifs remplacent progressivement les méthodes traditionnelles. « Ça facilite vraiment les choses », témoigne Philippe Sagnard, directeur de l’école François-Villon. Il s’explique : « En histoire, on accède rapidement à des vidéos ou des documents visibles par tous. En expression écrite, on peut créer des textes collectifs. »
Les enseignants, formés pendant 9 heures, reçoivent aussi une tablette pour s’entraîner. « Sur 1 180 professeurs du primaire, 500 ont déjà été formés », précise le directeur. Certains restent réticents, par méconnaissance ou attachement aux méthodes classiques.
Un équilibre entre innovation et modération
Face aux critiques croissantes sur les écrans, la Métropole insiste sur les « bons usages ». « Il ne s’agit pas de passer trop de temps dessus, souligne Marc Chassaubéné, vice-président en charge du numérique. Ces outils permettent d’accéder à des ressources adaptées, de partager des contenus créatifs ou d’initier les enfants à la programmation avec des robots en classe. »
Pour les maternelles, pas d’écrans avant 6 ans : les enfants utilisent des boîtiers audio (Bookinou) pour éviter une exposition précoce.
T.Riviere







