Dès l’ouverture, les groupes d’opposition réclament le départ de Gaël Perdriau de la présidence du conseil un par un. Le maire leur répond, puis des mains se lève dans la salle. Une suspension de séance va être demandé par Isabelle Dumestre, et le ton monte petit à petit : « M. Perdriau, laissez-moi terminer, vous saurez ce que je veux ! » « Non, non, non, on a un ordre du jour ! » Lui répond le maire avant de rétorquer plus tard : « Votre agressivité est ma réponse », sous les huées et applaudissements d’un public nombreux et remué.
Trois suspensions de séance seront nécessaires et demander par différent groupe de la gauche. « Comment travailler avec un maire en déni total ? », s’indigne Michel Nebout (PCF), avant de quitter la salle, suivi par une partie de la gauche.
« On ne partage plus rien avec lui » : l’opposition claque la porte
Pour Isabelle Dumestre (Saint-Étienne Demain), la présence de Perdriau est insupportable : « On veut bien débattre avec la majorité, mais pas avec lui. Le premier adjoint peut le remplacer s’il n’est pas capable de tenir ses mission dont la police sereine de l’assemblé. »
Michel Nebout (PCF) enfonce le clou : « Il considère l’opposition comme des moins que rien. Après le procès, son attitude prouve qu’il est dans le déni. »
Résultat : les communistes partent les premiers, suivis par une partie de la gauche. « On ne peut pas cautionner ça », justifient-ils.
« Ils n’ont rien à dire » : Perdriau contre-attaque
Gaël Perdriau balaye les critiques : « Le conseil municipal n’est pas un tribunal. Ils n’ont rien à dire, alors ils m’attaquent et attaquent en ricocher la ville. »
Seule Nicole Peycelon (opposition modérée) a participé à la réunion préparatoire des président de groupe. Le reste de l’opposition a boycotté. « C’est du mépris pour les habitants », trouve Gaël Perdriau, « du courage politique », selon Michel Nebout (PCF).
Du côté de Lionel Boucher (UDI), sans partie, il pointe un dysfonctionnement du à la présence du maire : « Trois mois sans assemblée délibérante, 90 dossiers en attente… Des associations bloquées sur leurs subventions ! »
T.RIVIERE








