Gaël Perdriau ne démissionnera pas lui-même, comme il l’avait promis en cas de condamnation : c’est la préfecture qui devra édicter un arrêté de démission d’office, d'ici demain selon nos informations. Son premier adjoint, Jean-Pierre Berger, assurera l’intérim et disposera de 15 jours pour organiser une élection en conseil municipal. Un nouveau maire sera élu jusqu’aux prochaines élections de mars 2026.
Une majorité qui devrait garder la main
Dans l’après-midi, la gauche a demandé la démission de toute l’équipe municipale, mais la majorité reste en position de force. Avec 32 élus sur 59, la majorité actuelle devrait logiquement désigner le successeur de Perdriau. « Il y aura sans doute un nouveau maire issu de sa majorité », confirme Johann Cesa, conseiller régional PS. « Mais nous, on continuera à faire campagne pour proposer un vrai projet », insiste-t-il. Encore à gauche, Julie Tokhi (écologiste) attend des clarifications : « On a un conseil municipal lundi, la préfecture aura son mot à dire. On va être dans l’attente, et il y aura surement du changement », précise-t-elle.
À droite, Dino Cinieri et Lionel Boucher saluent la fin d’une ère : « Notre ville va pouvoir à présent avancer et retrouver la confiance de nos partenaires : l’État, la Région, le Département, la Métropole », déclare Dino Cinieri, candidat aux prochaines municipales. « Ceux qui ont fait semblant de ne pas voir auront la décence de quitter la scène publique pour se réfugier dans leur honte », ajoute Lionel Boucher, ancien adjoint de Gaël Perdriau.
T.RIVIERE








