À Saint-Étienne, ce sont plus de 200 agents qui œuvrent chaque jour à la propreté de la ville. Ils passent souvent inaperçus, pourtant leur mission est essentielle : entretenir les rues, collecter les déchets, laver les chaussées, ou encore entretenir les espaces verts.
Ce mercredi, ces agents ont troqué balais et laveuses pour des stands de sensibilisation. La Journée de la propreté s’est tenue place Jean-Jaurès. L’objectif : montrer l’envers du décor, valoriser leur travail… et surtout, faire passer un message clair.
« La propreté, c’est l’affaire de tous. Si on veut une ville propre, le premier geste à adopter, c’est d’être propre soi-même. »— Cyrine Makhlouf, adjointe au maire en charge de la propreté.
La Ville a d’ailleurs fait floquer ses nouveaux véhicules avec ce slogan pour en faire un rappel visible dans l’espace public. Car si les moyens sont là – plus d’un million d’euros investis cette année dans de nouveaux véhicules de nettoyage –, ils ne suffisent pas face à l’incivilité.
Sur place, les habitants ont pu tester du matériel, dialoguer avec les équipes municipales, et même participer à des animations. Dans les quartiers sud-est, des parcours de ramassage étaient également organisés avec les centres sociaux.
« On se rend compte qu’avec les années, les gens respectent moins. Le tri est plus complexe, mais les gens ne prennent pas le temps de séparer correctement leurs déchets. C'est important si on veut une ville propre » — Frédéric Vacher, agent au service cadre de vie.
Outre les agents de propreté, ce sont les îlotiers, les balayeuses, les services espaces verts, mais aussi la collecte de 3 200 corbeilles de rue et 350 cendriers publics qui contribuent à garder la ville propre.
Mais pour la municipalité comme pour les agents, le premier levier reste le civisme. Et c’est bien ce message que cette journée voulait faire passer : la propreté ne se décrète pas, elle se partage.
AC







